2024-06-19 - Hastim, Santé Animale

Vaccination autologue APAVAC® Quelles indications pour quels animaux ?

Mis sur le marché il y a 10 ans dans l’indication du lymphome canin, comme immunothérapie « personnalisée » dans le traitement médical adjuvant à la chimiothérapie, le traitement APAVAC® a déjà permis de traiter plus de 1000 animaux. Mais d’autres espèces et d’autres indications ont pu bénéficier de ce traitement.

Université Bologne Laura MARCONATO

le kit APAVAC® : déjà prescrit plus de 1000 fois

Préparation des kits APAVAC

Intérêt du traitement ?

Préparation du traitement en toute autonomie

L’immunothérapie personnalisée respectueuse de l’organisme de l’animal, a pour objectif de réorienter naturellement la réponse immunitaire des chiens, chats, chevaux et nouveaux animaux de compagnie contre leurs propres cellules tumorales.

Le traitement se fabrique directement à partir d’une biopsie de la tumeur de l’animal, à la clinique : il est donc spécifique de la tumeur à traiter. Cela représente 30 minutes de travail effectif pour préparer les 8 doses. 

Il sera ensuite administré par voie sous-cutanée sans douleur et effets secondaires.

Il est aujourd’hui considéré comme un standard dans le traitement du Lymphome B diffus à grandes cellules chez le chien en association avec une chimiothérapie à faible index thérapeutique. 

Des résultats préliminaires récents issus de vétérinaires utilisateurs tendent à montrer qu'APAVAC® augmente aussi la proportion de longs survivants et présente un intérêt dans la gestion des hémangiosarcomes, ostéosarcomes, mélanomes buccaux, carcinomes épidermoïdes, carcinomes mammaires, sarcoïdes du chien, du cheval et du chat.


Quel bilan ?

A fin Janvier 2024, 1018 animaux ont été traités par immunothérapie APAVAC. Parmi les retours communiqués des différents prescripteurs, on retrouve , sans surprise :

  • 73 % de chiens traités, 
  • à 73% pour un lymphome, mais aussi 
  • 8% d’ostéosarcome, 
  • 4% de tumeurs mammaires, 
  • 3,5 % de tumeurs rares et 
  • 3,5 % de mélanomes (essentiellement mélanomes buccaux).
  • 18 % de chevaux traités pour mélanomes (et rares sarcoïdes)
  •  7,5 % de chats traités pour des tumeurs mammaires
  • 1,5 % de NAC (lapins, furets, cobayes) traités pour des lymphomes


Globalement, lorsque l’information était rapportée, les vétérinaires ont prescrit l’immunothérapie en association avec

  • une chimiothérapie dans ¾ des cas,
  • une corticothérapie associée dans 2/3 des cas et
  • en complément d’une chirurgie dans ¼ des cas.

Enfin, aucune toxicité systémique, ni réaction inflammatoire locale, ni a fortiori réaction auto-immune ne nous a été déclarée par l’un de la centaine de praticiens déjà utilisateurs de de ce traitement.